Notre déclaration des droits de l'homme
Nous nous sommes amusés à créer notre propre vision des droits de l'homme, à la lumière de la spiritualité contemporaine. Cela donnerait ceci :
Le premier principe est celui de la vie.
L'être humain a droit à la dignité, à la santé et doit pouvoir réaliser son potentiel de vie. Il né avec un potentiel, mais la société ne lui donne pas les possibilités de se réaliser, de fleurir. Pour cela, l'homme a besoin d'un environnement plein d'Amour, de Joie et de Sagesse. Jusqu'à présent, la société lui a donné un environnement plein de colère, de destruction, de violence et de guerre.
Le droit à la vie signifie qu'il ne devrait plus y avoir de guerre. Ceci signifie aussi que personne ne devrait être forcé à faire l'armée ou à faire la guerre. L'être humain devrait avoir le droit de refuser tout cela mais ce n'est malheureusement pas le cas ! Dans la plupart des pays (y compris dans les démocraties), on vous met en prison si vous ne faîtes pas l'armée. Si ceci pouvoir changer, cela éviterai déjà pas mal de soucis !
Ensuite, dans la même ligne d'idées, l'Ecole, devrait enseigner l'amour, la révérence à la vie et la tolérance et non la haine et le fanatisme. C'est seulement à cette condition que nous pourrons créer un environnement de paix sur cette terre.
Or jusqu'à présent, on enseigne dans les écoles et dans les universités, la religion , le nationalisme , la compétition économique , des valeurs qui sont profondément contre la paix dans le monde. Un monde basé sur les divisions est forcément un monde de violence.
L'être humain n'est pas une « chose » ou un « produit » qui peut-être détruit ou sacrifié en une seconde pour une cause politique et ce quelque qu'elle soit. Jusqu'à présent des millions d'êtres humains ont été tués au nom de Dieu ou au nom de la Politique. L'être humain est ce qui est de plus précieux sur notre Terre, il a la capacité de Conscience et d'Amour et il doit être soutenu, respecté et non détruit !
Le droit à la vie, c'est aussi le droit à la vie pour tous les êtres vivants . L'homme doit comprendre qu'il n'est qu'une partie de la nature et il doit apprendre à respecter et à aimer cette nature. Or jusqu'à présent, la majorité des humains sont carnivores et cela montre qu'ils n'ont pas encore une révérence pour la vie. L'homme nouveau se doit d'être végétarien et en tout cas de ne pas cautionner l'élevage intensif des animaux comme elle est faite de nos jours.
Par contre, soyons, clair, le droit à la vie ne signifie pas qu'il ne faut pas utiliser la pilule ou pratiquer l'avortement. Les religions (notamment les chrétiens) utilisent l'argument du droit à la vie pour défendre leurs positions contre le contrôle des naissances. Là encore, le bon sens, l'intelligence montre clairement que des millions d'êtres humains dans les pays les moins développés souffrent de mal nutrition, de la pauvreté en partie à cause de ce dogme religieux.
L'enfant doit être reconnu comme être humain à partir de sa naissance. Avant, il n'est pas encore formé.
La surpopulation mondiale est une des réalités les plus grave à laquelle nous faisons actuellement face. Elle crée de graves difficultés économiques dans les pays pauvres et elle pose la question des migrations internationales. La population mondiale doit être réduite si on veut retrouver notre dignité, notre honneur, notre droit à la vie. La vie ne doit pas être un poids, un problème, elle doit être une danse, une joie ! Le droit à la vie : c'est le droit à une belle vie !
Le second droit est le droit à l'Amour.
L'Amour est un droit fondamental de l'être humain et toutes les sociétés l'ont détruit en créant le concept de mariage. Le mariage n'est pas l'Amour, c'est un mauvais substitut.
Premier cas :
Quand l'enfant est marié, sans son consentement, à une personne qu'il n'aime pas comme c'est le cas dans les mariages organisés (et c'est le cas encore dans de nombreux pays), on empêche l'Amour de naître !
Deuxième cas :
Lorsque l'homme et la femme se marient « librement ». En les mariant, on les empêche ensuite de suivre leurs énergies et leurs cours. L'homme et la femme devraient avoir le droit de changer de partenaires quand ils le souhaitent. Ce n'est ni au gouvernement, ni à la société et ni à la famille de choisir. C'est un choix qui incombe seulement aux deux individus. Si deux personnes veulent vivre ensemble, elles n'ont pas besoin de la permission de prêtres ou de représentants de l'Etat. Elles ont simplement besoin d'écouter leurs cours , c'est tout. Et pareil, le jour, où elles veulent se séparer, elles n'ont pas besoin de la permission de quiconque. Elles peuvent se séparer avec tendresse et garder les meilleurs moments dans leurs cours.
L'Amour devrait être la seule condition pour que l'homme et la femme puisse vivre ensemble !
La question des enfants a été longtemps le problème essentiel : que se passe-t-il pour les enfants lorsque les parents se séparent ?
Il y a des alternatives meilleurs que le mariage de deux parents qui ne s'aiment plus. D'abord, les parents peuvent continuer à s'en occuper même si ils ne vivent plus ensemble. Ensuite, l'enfant devrait être moins considéré comme la propriété des parents que comme les enfants de l'humanité toute entière. En fait, la possession des enfants pas les parents est un véritable problème. Il faudrait réorganiser les villages, les villes, les sociétés avec une vision plus communautaire. Nous sommes trop isolés des uns des autres. L'individualisme tue les relations humaines. Les personnes âgés et les enfants font partie de notre société et ils devraient être plus pris en charge que ce que nous faisons actuellement.
Le troisième droit fondamental est le droit de mourir.
Lorsqu'une personne a atteint un certain age, lorsqu'elle a le sentiment qu'elle a vécu suffisamment, elle devrait avoir le droit de laisser aller du corps. C'est sa vie, chaque personne devrait pouvoir choisir ! Et, les hôpitaux devraient créer des espaces spécialement s pour ceux qui souhaitent mourir. Ils pourraient ainsi rentrer 1 mois avant de mourir et bénéficier d'un environnement relaxant, aimant et créatifs. Jusqu'à présent, la mort est un tabou, elle est souvent mal vécue, elle est subie ! Nous pouvons accepter la mort, nous y préparer et même la célébrer !
La mort n'est que l'ultime étape de la vie, toute être vit et meurt. Il n'y a rien de tragique !
Le quatrième droit est le droit à la vérité.
Nous ne devrions pas être conditionné par les religions, les philosophies, les idéologies politiques. Au contraire, l'être humain devrait pouvoir trouver par lui même la spiritualité qui lui convient. Chaque personne est unique, libre et chaque personne doit avoir sa propre spiritualité, son propre style de vie. Il ne sert à rien de croire, il faut trouver par soi même la vérité.
Le droit à la méditation
L'homme passe aujourd'hui presque un tiers de sa vie à l'école et dans les universités et lorsqu'il en sort, il ne sait toujours pas ce qu'est le silence intérieur, la relaxation, la connaissance de soi ou la liberté intérieure.
Le système éducatif devrait inclure l'enseignement de la méditation. La méditation n'appartient à aucune culture et à aucune religion. La méditation est une science de l'intériorité, elle n'a rien à voir avec des croyances religieuses ou des superstitions. La méditation, c'est être capable d'observer son mental, de le comprendre, de savoir s'en détaché quand il le faut.
L'humanité est une grande famille !
L'homme appartient à l'humanité toute entière et ce qu'il soit né aux USA, en Irak ou en Inde. Les divisions entre nations et religions sont nos propres créations, elles n'existent pas dans la Nature, dans l'Existence. Nous sommes tous reliés les uns aux autres et il nous faut retrouver cette unité. Pour cela, il semble que le monde est besoin d'un gouvernement mondial authentique et fonctionnel et non de Nations-Unies sans pouvoir ou « dominé » par tel ou tel membre.
Un gouvernement mondial représenterait un changement considérable :
Il signifierait un retour du keynésianisme à l'échelle mondiale, or seule une politique économique interventionniste mondiale est capable de gérer intelligemment les forces du marché et la mondialisation.
Seulement cette politique n'a de sens qu'à l'échelle mondiale. Le monde (économique ) est déjà globalisé, internationalisé, il est donc absolument nécessaire que les autorités politiques le soient aussi.
Deuxième avantage d'un gouvernement mondial : il signera la fin des conflits entre nations. A l'heure actuelle, chaque pays investit dans l'armement de peur d'être attaqué ou contrôlé par un pays voisin. Progressivement, on peut penser qu'en unissant le monde, en le gérant globalement, les conflits disparaîtront.
Méritocratie
La démocratie actuelle (comme elle est pratiquée) a montré ces limites. Elle n'a pas résolu les problèmes du monde, elle a au contraire peut-être même augmenté le nombre de problèmes !
Aujourd'hui, un président est élu par les médias, par l'argent, par les fausses promesses et les manipulations de masse. Pour vous donner une idée du problème, c'est un peu comme si on devait voter pour choisir notre dentiste. Il y aurait le dentiste qui sait bien se présenter, qui parle bien, qui a le soutien du milieu des affaires... etc. mais qui ne sait peut-être pas bien faire son travail. Eh bien, en démocratie, c'est celui là qu'on a élu... et non, celui qui pourrait peut-être faire un travail efficace.
La difficulté est que l'homme ordinaire ne connaît rien à la dentisterie ou à la politique économique et il est donc insensé de lui demander ce qui est bon pour lui.
Au contraire, la démocratie crée un monde corrompu (imaginez, tous les dentistes qui seraient élus et qui ensuite ne voudraient pas perdre le pouvoir).c'est un peu ce qui se passe en politique. Et l'idée que nous (le peuple) gouvernons en démocratie et une grande illusion.que gouvernons-nous ? Rien !
En fait, certains lobbies, certains mouvements idéologiques contrôlent plus ou moins le pouvoir dans chaque pays. Nous sommes très facilement manipulables.
L'argument souvent avancé pour défendre la démocratie est que ce système est meilleur qu'une dictature (et ceci est vrai !!!) et qu'il n'existe aucune autre alternative valable.
Or ceci n'est pas si sûr. Certains penseurs humanistes ont ouverts la voie sur une autre approche de la politique. Ils parlent de la méritocratie . Cela signifie que seuls les personnes spécialistes, expertes dans un domaine peuvent voter dans ce même domaine. Par exemple : seuls ceux qui travaillent dans le milieu de l'éducation ou qui ont fait des études liées à l'éducation pourraient voter pour le ministre de l'éducation. Pour l'économie, pareil seuls des économistes pourraient voter pour le ministre de l'économie.
Cela signifie aussi que les ministres eux-mêmes devraient être spécialistes dans leur domaine, ils auraient les postes « qu'ils méritent » (méritocratie) . Or ce n'est pas le cas, aujourd'hui, un même homme politique peut-être ministre de l'éducation, puis ministre de l'intérieur, puis ministre de l'armée.etc. Dans la méritocratie, les ministres seraient donc des spécialistes, des hommes talentueux dans leur domaine et non des politiciens arrivistes ou superficiels.
Avant de passer à un gouvernement mondial, chaque nation pourrait ainsi passer à un tel système de méritocratie , car des spécialistes, des intellectuels, une intelligentsia pourront comprendre par eux-mêmes la nécessité de passer ensuite à un gouvernement mondial. Ils ne feront pas de la politique pour eux-mêmes mais pour aider l'humanité à se développer. Aujourd'hui, l'homme politique traditionnel ne souhaite pas trop s'ouvrir au monde, car un gouvernement mondial signifie aussi la fin des gouvernements nationaux « indépendants », la fin des ego collectifs !
Conclusion
Une évidence s'impose : depuis quelques années, le monde ne va pas bien, il souffre, car pour la première fois dans l'histoire de la conscience humaine, l'homme a perdu la trace de l'existence. Dans le passé, les gens ont été pauvres, très pauvres; les gens ont été affamés, mais ils n'ont jamais été aussi pauvres spirituellement.
Les gens n'ont jamais été aussi affamés spirituellement qu'aujourd'hui. Il est urgent de redonner une nouvelle vision des droits de l'homme à l'humanité qui puisse inclure les qualités spirituelles fondamentales. L'homme n'a pas d'avenir s'il ne s'enracine à nouveau dans l'existence et pour cela il doit dépasser un état de peur et élever son niveau de conscience.
Dossier réalisé par l'équipe de meditationfrance.com
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