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L’approche Essénienne, ses transmissions

Florent Dechoz

par Florent Dechoz

Dès le premier siècle après Jésus, en Palestine est mentionné un mouvement religieux dissident d’origine juive appelé les Esséniens.

Probablement que l’origine est bien antérieure, cependant les preuves historiques manquent, donc beaucoup de choses sont écrites sur une supposée histoire « d’avant ». Pour ma part, je ne suis pas historien, je suis un simple chercheur qui expérimente en moi la guérison, la transmutation de la souffrance par la lumière.

Je souhaite plutôt parler ici de mon chemin en tant qu’élève et aujourd’hui en tant qu’enseignant, (tout en restant un étudiant en chemin d’évolution !).

Depuis plus de 10 ans, je reçois les transmissions, initiations et passages d’évolution de conscience avec Patrick Peytavi sur Perpignan, qui lui-même les a reçus d’Alexandre Homé.

Mon objectif personnel premier était de révéler d’avantage mes compétences de magnétiseur et de guérisseur spirituel. Je ne pouvais pas imaginer le chemin qui allait suivre et bouleverserait mon existence vers quelque chose de bien plus vaste encore, que mon imagination de l’époque ne pouvait rêver.

Qu’est-ce que l’approche Essénienne ?

Les soins Esséniens, se définissent par des processus d’accompagnement de l’autre (d’un patient), souvent structurés sur des « protocoles de soins ».
De mon côté je ne donne pas et je n’enseigne pas les soins Esséniens (donc aucun protocole), mais je révèle ici quelques clés de mes années de pratiques et d’initiations à partir de mon espace intérieur.
Dans ce partage, il n’est mentionné que le fruit de mon expérience. Rien ne se réfère à des informations recueillies dans des textes écrits par d’autres. C’est seulement dans la perspective d’un désir d’évolution spirituelle, que l’apprenti travaille sur lui, en lui et pour lui. Ce chemin est intime, directement relié à son Essence sacrée. Dans cette perspective, la guérison dans un sens large, est placée au centre de ce chemin de croissance. L’autre dimension dans cette approche, réside dans le fait que cette guérison vient peu à peu mettre l’étudiant en contact intime avec sa mission d’Âme ; toute un programme là aussi !

Les premiers pas de la découverte

C’est un travail pour soi et en soi. Il permet d’augmenter ses ressentis et de déployer des intelligences émotionnelles afin de devenir maître peu à peu dans l’art de conduire l’énergie vitale vers des créations altruistes et bienveillantes. Ce chemin et les pratiques qui l’accompagnent, permettent d’intervenir avec le monde extérieur de manière plus adéquate.

L’apprentissage du contrôle émotionnel permet de mieux ressentir ces informations intérieures, sans toutefois être « possédé » par elles ; que celles-ci soient positives (comme la joie par exemple), ou plus négatives (comme la rage).

L’énergie vitale, mieux maîtrisée et conduite de manière consciente, peut lorsqu’elle transite par un cœur ouvert, apaisé et épanoui, déployer une grande force intérieure.

Augmenter sa créativité

Vivre et incarner une forte créativité est souvent le signal que l’Âme humaine se réalise à travers son œuvre. Cette œuvre peut refléter l’inspiration Divine. Une certaine passion est alors exprimée, comme si cette dimension divine pouvait s’incarner de manière stable et durable.
Créer avec Cœur, avec Amour permet un chemin de réalisation personnelle, et au-delà un chemin de réalisation par une mise au service du collectif.

créativité

La guérison… Qu’est-ce que la guérison ?

La souffrance et le désir de s’en sortir sont très souvent des portes d’entrée qui inaugurent un chemin de découvertes, de pacification et potentiellement d’émerveillement.
Nous sommes bien d’accord que la souffrance n’est pas la partie la plus délicieuse de l’incarnation humaine. Que la souffrance s’exprime par le corps, les émotions, la psyché ou l’essence spirituelle, elle plonge souvent la personne dans un état dépressif, de mal être plus ou moins marqué.

La guérison, pour moi, permet de retrouver les qualités d’Amour et de Sagesse qui structurent et fondent de manière profonde la nature Humaine.

La nature spirituelle de l’humain lorsqu’elle est traversée et nourrie d’Amour et de Sagesse permet de goûter et d’expérimenter plus facilement ce que je nomme les hautes fréquences.

La dépression, les addictions, les obsessions ne facilitent vraiment pas les expériences de reliances verticales et d’épanouissement spirituels.

La guérison spirituelle ouvre la voie de pacification des plus grands travers de la nature humaine qui l’asservissent dans d’intolérables errances et souffrances. Ce chemin réclame courage, détermination et patience. Un tour de baguette magique ne fonctionne pas, de même qu’un soin reçu de l’extérieur non plus. Les guérisons les plus re-structurantes viennent de l’intérieur de soi, comme si le guérisseur intérieur devait œuvrer par lui-même, pour lui-même.
Ceci se traduit par une conscience plus vaste, un changement de regard sur soi, sur sa vie, sur le monde extérieur. Ce pas en avant, est pour moi et dans mon expérience le véritable chemin de ce que l’on nomme la guérison.

Comment se réalisent les transmissions Esséniennes ?

L’état de conscience modifiée (je préfère l’expression : état de conscience amplifiée), est une clé importante et fondamentale. Celui-ci s’obtient par un entrainement assidu, sans substance psychotrope, sans mouvement, dans un profond relâchement physique et émotionnel.
La force mentale est utilisée pour diriger l’observateur, le témoin supérieur là où l’enseignant ouvre les passages de connexions vers ce que le chamanisme appelle les « autres mondes ».
Les centres de forces du corps (localisés sur les chakras), permettent de créer et d’amplifier les connexions et les ressentis subtiles de la  circulation de l’énergie vitale (mais aussi de ses blocages !).
Ces centres de force sont de véritables centrales d’intelligence et de conscience (nous parlons de l’intelligence du cœur par exemple).

La force est à l’intérieur

Depuis que les religions existent, toutes proposent des temps de prière, de silence, de retraite et d’isolement qui facilitent un mouvement d’intériorisation.
Plus l’apprenti est capable d’aller profondément en lui, plus il devient capable de se relier à l’infini de l’univers et à ses mystères spirituels. Mais le chemin est ardu !
Tous ceux qui se sont un jour assis pour méditer plusieurs minutes ont pu vivre l’expérience du mental qui rapidement vagabonde en tous sens et finissent par trouver le temps très long. Cette éducation d’un mental agité est une première étape à franchir, et ce n’est qu’une étape, car il y en a bien d’autres.

Le découragement, l’impatience viennent souvent à la rencontre de l’étudiant. Mais certaines peurs peuvent aussi surgir, il est alors important de trouver à ces côtés un enseignant à la fois compréhensif et à la fois inspirant afin de traverser toutes ces épreuves qui immanquablement accompagnent le chemin.

L’importance de l’enseignant

Toutes les transmissions que j’ai reçues et que je donne aujourd’hui ne se réalisent que par l’expérience intérieure, sans apprentissage d’un savoir écrit. Cette manière de transmettre est souvent déstabilisante au départ pour les intelligents, éduqués que nous sommes pour la plupart. Tous, nous sommes allés à l’école et l’apprentissage scolaire reste une référence importante, même pour ceux qui ont quitté très tôt le système scolaire.
L’expérience et les ressentis sont au centre de la découverte des mystères spirituels (ce qui est différent de ce que proposent les religions). Une partie de l’enseignement repose alors sur les questions de l’étudiant, celles-ci sont le reflet à la fois de la richesse de son expérience et de la conscience qu’il déploie au fil du temps. L’enseignant propose alors sa vision en laissant l’étudiant vérifier par lui-même les propositions du guide. L’interaction enseignant/enseigné n’est pas dogmatique, mais le fruit du partage de deux expériences (celle de l’enseignant qui a plus de pratique et celle de l’étudiant qui se réouvre à une connaissance qu’il porte déjà en lui).
L’enseignant permet de retrouver ce chemin d’émerveillement. Les pratiques amplifient l’activation des intelligences émotionnelles, que porte naturellement tout être qui choisit cette voie et qui suit son appel intérieur.
L’enseignant clarifie les expériences, met des mots où parfois l’étudiant peut en manquer. Ce qu’il « vibre » dans ces temps d’initiation et de pratique est souvent nouveau pour ses ressentis. L’enseignant accompagne avec bienveillance et passion un chemin qu’il sait être une voie de patience, de douceur, et qu’il sait aussi être difficile parfois.

Un chemin qui oblige l’égo à se transformer

Ce chemin de conscience et l’enseignant mettent l’étudiant face à lui-même, face à tous ses « arrangements » qui l’ont structuré et aidé depuis l’enfance à fonctionner dans la vie (études, famille, amis, profession…).
La restructuration vers un égo plus sain est un chemin délicat sans concession avec soi, et qui parfois donne envie de renoncer.

Cette transformation de l’égo est un chemin d’humilité qui ouvre plus encore à la vérité altruiste de l’Âme, mais aussi à sa grande vulnérabilité. Et oui vivre un chemin d’incarnation et de conscience n’est pas facile !

Gagner en liberté face aux attachements les plus toxiques de la vie ordinaire, ne demande pas de renoncer à toute matérialité. Il est pour ma part plus agréable de vivre dans une maison chauffée, lorsqu’à l’extérieur il fait froid et humide ; chacun met le curseur de son confort là où il le souhaite. Un minimum de confort matériel n’est pas signifiant d’un égo inflationniste.

A qui s’adressent les transmissions et initiations Esséniennes ?

A ceux qui œuvrent en eux vers un déploiement de conscience pour vivre plus en accord avec leur chemin d’Âme. A ceux qui souhaitent prendre une part active à l’écologie et à la bienveillance collective.

Aux thérapeutes qui souhaitent élargir la vision et la perspective d’outils qu’ils utilisent déjà dans leur vie professionnelle. Aux jeunes thérapeutes en cours de formation.

Aux chercheurs/trouveurs qui souhaitent s’ouvrir à un regard plus vaste, pour un enrichissement de perspectives dans leurs créativités.

Aux sensibles et hypersensibles qui souffrent de ressentir trop violement dans leur corps et leurs émotions les tourments du monde extérieur. Ils peuvent à travers ces pratiques Esséniennes trouver une grande stabilité intérieure, même en contact intensif dans les cadres familiaux, professionnels…    

En conclusion

Si certains sont tentés de présenter la voie Essénienne comme une religion, je préfère pour ma part utiliser ce chemin initiatique comme un chemin de transformation, de liberté et de déploiement de l’Être en plein contact avec la force créatrice et régénératrice de l’Âme individuelle au service d’une destinée collective qui nous échappe parfois. Découvrir et devenir son Maître pacifié est un objectif accessible. Porter la pacification en soi est simplement merveilleux, mais cela se mérite et passe par un travail à la fois de bucheron, de forgeron, de mineur… un travail engagé, régulier et courageux.

Révéler le diamant en soi est un miracle, comme la vie. Je suis en gratitude pour le chemin réalisé et pour mon enseignant (Patrick Peytavi) qui a su me voir et m’accompagner avec une justesse infinie. Je suis en gratitude pour ce lignage d’un lointain passé, pour ceux qui marchent à mes côtés, pour ceux qui marcheront et créeront d’autres enseignements dans le futur. Ces transmissions évoluent de génération en génération à travers une conscience individuelle et collective en perpétuelle évolution.

Florent Dechoz
Site web : https://institutarcenciel.com

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