meditationfrance, méditation, tantra, connaissance de soi
Les dossiers d'actualité de Meditationfrance

L'épidémie de chikungunya

Par Pierre LANCE

Pierre Lance l'auteur de "Savants maudits, chercheurs exclus" (3 livres publiés chez Guy Trédaniel) donne ici sa réponse aux gardiens du dogme.

La guerre du Chikungunya.

L'épidémie de chikungunya désole l'île de la Réunion. Notre société décrépite ayant abandonné son sort entre les mains de la cléricature médicaliste, elle n‘a rien à proposer en l'occurrence à ceux qui souffrent et risquent de mourir. En revanche, quiconque se permet de leur offrir un remède simple lui a fait ses preuves depuis 80 ans devient aussitôt la cible des mandarins infatués qui enragent que l’on puisse sauver sa peau à l'écart de leurs ordonnances.

C’est la mésaventure, contée par Jean-François Roubaud dans «Nice-Matin» des 9 et 10 mars, qui vient d'arriver à Mme Marie Billi, conseillère municipale communiste de la ville de Nice.

Cette femme de coeur et de courage connaissant depuis trente ans les vertus thérapeutiques du chlorure de magnésium, s’était dit qu'il pourrait bien être efficace contre le chikungunya. Elle expédia à la Réunion des dizaines de télécopies conseillant son utilisation contre cette maladie, que nos médecins décérébrés par la Faculté regardaient progresser les bras ballants. Et elle reçut quelques jours plus tard des dizaines d'appels et de messages de remerciement de Réunionnais guéris grâce à elle.
Aussi continua-t-elle ses envois.

La nouvelle du remède-miracle se répandit dans l'île et tous les pharmaciens furent bientôt en manque de chlorure de magnésium. Ce fut alors la levée de boucliers des mercenaires du caducée contre la conseillère municipale qui se permettait de piétiner leurs plates-bandes sacrées.
En tête du cortège le Dr Maryvonne Hayeck, du Centre antipoison de Marseille, agitant frénétiquement le risque d'atteinte du foie et de complication rénale.

Je dirai à cette pauvre femme ignorante que j’ai moi-même consommé depuis 40 ans, en cures périodiques, du chlorure de magnésium, auquel je dois sans doute en grande partie ma santé de fer. Quand on parle à cette dame des personnes guéries, elle se retranche hystériquement derrière "l’effet placebo", qui a bon dos et qui sert d'alibi à tous les fanatiques de la médecine chimique.

Jean-Marie Souffleau, pharmacien inspecteur régional de la DRASS, monte à son tour au créneau et déclare :
"Le chlorure de magnésium est une simple matière première (???!!!). Nous
n’en connaissons ni les effets positifs, ni les effets secondaires".
Voilà du moins un honnête aveu d'ignorance.
Sauf qu'il est impardonnable à un pharmacien inspecteur de n’avoir pas connaissance des remarquables travaux du Professeur Pierre Delbet, membre des Académies de médecine et de chirurgie, qui découvrit durant la première guerre mondiale les vertus thérapeutiques du chlorure de magnésium et qui démontra son efficacité, notamment contre le cancer. (Il est un des personnages du 2e tome de mon livre «Savants maudits, chercheurs exclus », Guy Trédaniel éditeur).
Mon ami André Passebecq, ancien chargé de cours à la Faculté de Bobigny, vient quant à lui d'expédier 6 kg de chlorure de magnésium à ses amis réunionnais.

Le chlorure de magnésium a toutefois un grave défaut, très suffisant à expliquer que les marchands du temple médical le passent sous silence : il ne coûte - au détail - que 1,20 euro le sachet de 20 gr vendu sans ordonnance.
Et comme il peut soigner à peu près tout (la faiblesse de notre système immunitaire découlant très souvent d’une carence en magnésium), vous imaginez la ruine de tous ces beaux messieurs si cela venait à se savoir. Alors, chut ! Pas un mot à la Reine-Mère. Nous, ce qui nous intéresse, c’est la maladie, autant que possible inguérissable.
La santé, on s’en fout, ça ne rapporte rien !

J’ai adressé mes compliments et mes encouragements à Marie Billi.
Qu'elle soit communiste, je m’en moque, personne n’est parfait. D’ailleurs son parti s'est aussitôt désolidarisé de son action, ce qui, je l’espère, lui ouvrira les yeux sur le courage des «camarades». En revanche, elle a reçu le ferme soutien de Pierre Vergès, vice-président du Conseil régional de la Réunion, qui a déclaré à «Nice-Matin» : «Si, depuis un an, tout le monde avait investi autant d’énergie que Mme Billi dans le combat contre le chikungunya, ce tsunami sanitaire serait peut-être aujourd'hui contenu».

ll le serait très certainement, mais les cardinaux du stéthoscope qui ruinent la nation par le biais de la Sécu, entendent bien continuer à faire passer tous les moutons de Panurge sous leurs fourches caudines.

Pierre LANCE
assoc.wanadoo.fr/lerenouvelle/pub
Page 6 - LES 4 VÉRITÉS HEBDO - N° 535 - la publication anti-bourrage
de crâne - Vendredi 17 mars 2006
Reproduction intégrale vivement conseillée avec mention d'origine